Voyage dans le Grésivaudan
Le mercredi 5 septembre 2018
Histoire et Terroir du Grésivaudan
Rendez-vous à 07h15 sur le parking du ChampFaviol à Veigy Foncenex départ en direction des Marches.
Rencontre avec votre guide qui vous accompagnera toute la journée.
Premier arrêt: visite de la Basilique de Myans, haut lieu de pèlerinage, symbole et témoin de plus de 700 ans de vie locale.
De l'éboulement du Granier à nos jours, en passant par le rattachement de la Savoie à la France.
Visite et dégustation chez un vigneron.
Découverte des crus de Savoie, du vignoble unique, autour de cochonnailles et fromages de pays.
Déjeuner à Bellecombe, dans un restaurant typique.
Menu :
- Gratinée de queues d'écrevisses à la dauphinoise
- Quasi de veau aux champignons des bois
- Légumes de saison
- Assiette de fromages de nos montagnes
- Vacherin glacé et son coulis de fruits rouges
- Le vin de Savoie (1/4 par personne.)
- Café
- Digestif offert par le patron
Puis départ pour le plateau des petites roches par la vallée du Grésivaudan, passage devant le fort Barraux et le château du Touvet pour atteindre la gare du fameux funiculaire, une réussite technologique unique dans les Alpes (plus forte pente d'Europe).
Montée et descente par le wagon qui emmenait jadis les curistes.
Un point de vue exceptionnel sur les Alpes, les parapentes et l'ambiance d'une petite station de moyenne montagne.
Et il sera temps de prendre la route du retour.
Arrivée vers 20 h 00 à Veigy Foncenex
Photos
Sortie du mercredi 5 septembre à la découverte de l’histoire et du terroir du Grésivaudan (Entre Savoie et Dauphiné)
Nous étions 36 ce matin-là à partir en direction de la région des Marches, entre le massif de Belledonne et le massif de la Chartreuse (« vaste couloir de circulation » dans les Alpes entre France et Italie) avec une météo on ne peut plus favorable en ce début septembre.
C’est avec plaisir que nous avons retrouvé notre chauffeur Philippe (avec qui nous avions sympathisé lors d’un précédent voyage).
A mi-chemin, notre guide de la journée nous a rejoints :
il nous a tenus en haleine avec ses explications historiques et géographiques très intéressantes, pas ennuyeuses du tout, entrecoupées de blagues bienvenues !
Notre premier arrêt sera pour la visite de la Basilique de Myans, haut-lieu de pèlerinage encore de nos jours, symbole et témoin de plus de 700 ans de vie locale, qui comporte deux églises superposées (le seul sanctuaire à présenter cette même caractéristique est celui de Bethléem).
Dans la magnifique partie inférieure, on peut voir une statue de vierge noire. En face de la basilique, on voit le mont Granier de triste mémoire. En effet, le soir du 24 novembre 1248 un gigantesque glissement de terrain a fait disparaître une partie de la montagne.
C’est probablement le plus grand éboulement connu de l’histoire de l’Europe. Cette catastrophe a donné naissance à l’une des plus grandes falaises calcaires de France avec 700 mètres d’à-pic visible sur la photo ci-dessus et donnera à ce lieu une importance considérable.
En effet, ce jour-là, ce glissement aurait recouvert, sur une longueur de 7 km et une largeur de 5 km représentant 500 000 000 m3 de terre et de roches, tous les villages se trouvant sur son chemin (cette vallée était à l’époque un endroit très peuplé).
On parlera de 5 000 victimes, chiffre incertain car certaines sources citent des chiffres entre 500 et 1 000 ou 2 000. Selon la légende, la petite chapelle de campagne dans laquelle se trouvait la statue a été épargnée. Les gens de l’époque ont vu là un signe du ciel, et un pèlerinage est né spontanément.
Puis retour au car pour une visite/dégustation chez un vigneron où nous avons pu déguster les différents crus de vins de Savoie : Abymes (ce nom vient de Abymer : en souvenir de la catastrophe), Apremont, Roussette, autour de cochonnailles et fromages de pays.
Un excellent déjeuner nous attendait ensuite dans un hôtel-restaurant à Bellecombe, sur la mythique route du Col du Granier.
En début d’après-midi, nous sommes repartis pour le plateau des Petites Roches par la vallée fertile du Grésivaudan avec ses nombreuses plantations : tabac, maïs, kiwis, noyers, en passant devant le fort Barraux et le château du Touvet pour atteindre la gare du fameux funiculaire de St. Hilaire du Touvet, paradis des parapentistes.
La pente de ce funiculaire nous a parue vraiment impressionnante, d’ailleurs certains d’entre nous ne se sentaient pas 100 % à l’aise.
Ce funiculaire est une réussite technologique unique du tout début 20e siècle dans les Alpes (la plus forte pente d’Europe!) et vaut vraiment la peine d’être connu.
Au sommet, nous avons profité du point de vue exceptionnel sur les Alpes et les nombreux parapentistes (des épreuves et manifestations internationales ont lieu sur ce site comme la Coupe Icare) et l’ambiance d’une petite station de moyenne montagne.
Nous avons aussi pu découvrir les « coulisses » de la machinerie bruyante mais bien entretenue du funiculaire.
Et c’est fatigués mais contents de notre journée de découvertes que nous avons repris la route du retour.